Décembre Dès 7 ans
Théâtre
LE PLUS BEAU CADEAU DU MONDE
Durée 1h
Un père-ogre, une mère-Cendrillon, leur fils-prince, la petite voisine-bonne fée / super-héroïne…
Le plus beau cadeau du monde puise dans l’imaginaire des contes pour, à mots
feutrés, évoquer l’histoire d’une famille au bord de la rupture.
Des mots pour faire exister les non-dits, faire parler les silences.
Des mots de jeux d’enfants qui laissent deviner des enjeux d’adultes.
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Note de l’auteur
Des mots et des dialogues pour faire exister les non-dits. La nécessité d’écriture est née de ce désir de faire parler ces silences et de créer des espaces entre les mots pour faire résonner ce qui ne se dit pas. Ce qui ne peut pas se dire. C’est entre les lignes que l’on comprend les enjeux entre les parents.
C’est dans les jeux inconscients des enfants que l’on comprend ce qu’ils perçoivent des relations entre adultes. La vie de tous les jours passe avec ses rêves et ses échecs. Chacun fait comme il peut. La mère et le père sont pris dans leurs incapacités, leurs histoires personnelles, leur lâcheté. L’enfant est au centre et tente de réparer.
Nathalie Bensard
TOUT PUBLIC
Mer 16 déc 19h
Réserver
SCOLAIRES
Jeu 17 déc 10h + 14h30
Ven 18 déc 9h45
Co-organisation : Très Tôt Théâtre, l’Archipel
LIEU
L'Archipel FouesnantLa compagnie a fait une vidéo spécialement pour VOUS à l’occasion de sa venue à Quimper !
UN OBJET QUI RACONTE LE SPECTACLE…
Distribution
Écriture et mise en scène : Nathalie Bensard
Texte Lauréat de l’Aide à la création de textes dramatiques – ARTCENA
Assistanat : Noémie Schreiber
Avec : Marina Cappe, Florent Cheippe, Raphaëlle Landré, Sara Louis
Scénographie : Grégoire Faucheux
Création lumières : Nicolas Faucheux
Création sonore : David Hess
Costumes : Elisabeth Martin
Régie générale : Ronan Cahoreau-Gallier
Stagiaire technique : Paul Buche
Production : Compagnie La Rousse
Coproduction : Théâtre Victor Hugo à Bagneux – EPT Vallée Sud Grand Paris, Théâtre des Bergeries à Noisy le Sec.
Soutiens : Théâtre 71 – SN Malakoff et Théâtre de Corbeil-Essonnes
La compagnie la Rousse est conventionnée par la Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Ile-de-France, Ministère de la Culture et de la Communication, par le Conseil Régional d’Ile-de-France et soutenue par l’ADAMI pour l’aide à la création et à la diffusion du spectacle.
La compagnie la Rousse est en résidence de création au Théâtre des Bergeries de Noisy le Sec, avec le soutien du Département de la Seine Saint Denis.
Nathalie Bensard est artiste associée à la Scène Nationale de Beauvais.
Crédits photos du spectacle : Raphaël Froment ou Mélie Néel
La BOITATOU du spectacle à destination des enseignants, animateurs et des professionnels de l’enfance et de la petite enfance !
« Ça pourrait commencer comme un conte de fée : il y a le père, la mère et l’enfant, ils sont jeunes, beaux, ils portent des couronnes sur la tête et leur demeure ressemble à une maison de poupée. Il y a aussi Iris, petite voisine œil de lynx et grande copine de Louis, qui perçoit tout et surtout les failles. Bientôt, au fil de scènes rapides comme l’éclair où se mêlent réalisme, artifices de théâtre, jeux d’enfants et cauchemars de grands, la belle façade se fissure, la pression monte, le père se fait ogre et la mère n’est plus que l’ombre d’elle-même… Parler de violences conjugales et de maltraitance aux enfants, est-ce possible ? Entre une écriture poétique resserrée, une stylisation des corps, un art de l’ellipse et un rapport aux objets, aux couleurs, où tout fait subtilement signe, Nathalie Bensard a trouvé la juste formule, prenant soin de ne pas asséner d’explications toutes faites mais de laisser affleurer les non-dits et de garder le sens ouvert, quitte à semer le doute. Vu à travers les yeux d’une enfant, et son incroyable capacité d’imagination, Le Plus beau cadeau du monde, tire aussi sa force émotionnelle et combative d’une belle équipe d’acteurs et de petites perles d’humour, semées tel une lueur d’espoir comme les cailloux du Petit Poucet. » Maia Bouteillet – Paris Mômes
« (…) Avec maîtrise et subtilité, Nathalie Bensard met en scène une famille proche de la rupture, en jouant des silences et des ellipses, mais aussi en faisant appel à des figures archétypales du conte (un père-ogre, une mère-captive, leur petit garçon-prince et une amie-marraine, sa voisine). Une structure simple délimite des espaces : l’intérieur de la maison, où se joue le drame, et le dehors, d’où l’on regarde, lieu de la mise à distance. (…) L’imagination exprime ici ce qui se tait et invite à délier les langues. »
Françoise Sabatier Morel- Télérama TT On aime beaucoup
« Une histoire contemporaine aux allures de conte où le jeu subtil d’ombres et de lumières magnifie la poésie.» Sceneweb