F.A.I.L (Fonce. Avance. Invincible. Loser !)

Création 2024 - Jonathan Salmon. Texte : Marjorie Fabre / Les Tréteaux de France
Durée 55 min

Nom : Noa
Âge : 12 ans
Classe : Cinquième
Compétences : 0
Qualités particulières : 0
Confiance en soi : 0
Objectifs : Réussir, faire la fierté de ses parents

Dans un vestiaire, le maître du F.A.I.L. vous attend pour vous raconter l’histoire de Noa. Plongez dans une aventure où, pour gagner, notre personnage va devoir échouer (et inversement). Une aventure pour nous faire aimer nos grandeurs comme nos faiblesses. L’échec nous y livrera toute sa force pour que, tels d’invincibles losers, nous nous élancions à nouveau à la conquête de tout ce qu’il nous reste à accomplir.

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Note d’intention

L’échec comme dénominateur commun

Nous le rencontrons tout au long de notre vie, à commencer dans notre parcours scolaire. J’ai souvent constaté qu’à cette période de construction, l’échec a un impact très fort sur l’image que l’on a de soi. Il est difficile, lorsqu’on est jeune, de ne pas abandonner après un échec, d’y trouver de quoi se renforcer et recommencer. Pourtant entreprendre, oser, inventer, créer sont possibles à la condition de ne pas en craindre l’issue… et d’apprendre à tomber.

Quand Olivier Letellier m’a proposé de participer au 4 X 4 en créant une forme pour le jeune public, j’ai pensé à montrer l’échec comme moyen d’apprentissage. Je voudrais, avec ce spectacle, raconter une histoire qui nous réconcilie avec nos échecs, qui nous fasse les regarder avec tendresse et intérêt pour apprendre à les aimer et à les vivre comme des instruments de progression.

Un vestiaire pour se raconter

La première chose qu’on apprend à un cours de judo, c’est à tomber sans se faire mal.

Pendant mes années de pratique, je suis effectivement tombé quelques milliers de fois…

Pourquoi j’ai accepté ces échecs très simplement et les craindrais-je dans ma vie quotidienne ? C’est la raison pour laquelle le vestiaire s’est très vite imposé à moi quand j’ai décidé de parler de l’échec. Entre ces murs, on célèbre ses victoires ou on encaisse ses défaites. C’est aussi le lieu où on se remet en question, on fait le point, on apprend et on se motive à nouveau : qu’est-ce que je dois changer pour avancer ? L’échec prend donc un autre sens, ce n’est plus une erreur, mais une façon de se remobiliser, d’apprendre.

Le récit ne portera pas forcément sur l’échec dans le milieu sportif mais pourra en aborder d’autres aspects pour créer une confrontation entre l’atmosphère du lieu et l’histoire que nous y raconterons.

Jonathan Salmon, metteur en scène