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Décembre   Dès 10 ans

Théâtre

• LA BÊTE

Création 2024 - Cie Loba / Annabelle Sergent. Texte : Karin Serres
Durée 50 min

SPECTACLE À DÉCOUVRIR EN AVANT-PREMIÈRE

LA BÊTE, c’est l’histoire de Jean Durruti, un homme solitaire qui travaille au Muséum d’Histoire Naturelle. La foudre lui est tombée dessus adolescent, alors sa mémoire lui échappe. Il s’enregistre sur son dictaphone pour garder une trace de ce qui compte pour lui. Depuis son enfance au pays basque, il mène aussi une quête secrète, alimentée par tout ce que son travail au Muséum lui permet de récupérer.

Comme ce magnétophone à bandes magnétiques dont l’écoute le sidère : c’est l’écho exact de ce qu’il a enregistré sur cassette, dans une toute autre forêt.

Qu’est-ce qui se cache dans sa mémoire, prêt à ressurgir à chaque orage ?
Pourquoi hante-t-il les parcs de la ville, la nuit, avec ses étranges béquilles ?

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[CYCLE SUR LE VIVANT] : 1 PROJET DE CRÉATION = 3 VOLETS

En s’engageant dans un travail de recherche autour de la pensée du vivant, il est apparu important pour Karin [Serres] et moi [Annabelle Sergent] de déplier plusieurs volets à ce travail de création.

L’expérience précédente de la Trilogie du Ring nous a amenées à inventer des formes plurielles d’adresse au public, permettant d’une part de circuler sur les territoires, et d’autre part de déplier un « monde fictionnel » plus vaste que celui d’une seule création.

L’écriture de Karin Serres, construite en rhizome, nous ouvre la possibilité de conjuguer plusieurs points de vue autour d’un même sujet. Il s’agit ainsi d’entrer dans un univers, et de partager une pensée, une vision artistique appuyée sur des recherches scientifiques.

C’est pourquoi nous construisons ce projet en 3 volets : d’une part la création au plateau du spectacle SAUVAGE, d’autre part la création d’un spectacle sonore La bête, et enfin la collaboration avec les araignées philosophes pour ce qui concerne le cœur de l’action de médiation artistique et culturelle

 

 

La bête, deuxième volet du Cycle sur le Vivant, nous guide sur les traces du veilleur de nuit d’un muséum d’histoire naturelle… bruits, sons, craquements étranges, découverte de bande revox dans les reliquats du musée, et voilà autant de souvenirs qui remontent chez cet homme solitaire. Voilà notre bonhomme parti à la recherche de ses souvenirs, la figure légendaire du basajaun… c’est en direct que Jean Durruti nous fera revivre son épopée à la recherche de l’homme sauvage de son enfance…

Après SAUVAGE où l’esthétique scénographique dessinée par Yohann Olivier offrait un écrin de beauté et d’étrangeté à l’histoire écrite par Karin Serres ; dans la bête, c’est le créateur sonore Jérémie Morizeau qui guidera notre imaginaire dans cette épopée nocturne. Le travail dramaturgique consiste à créer une pièce où le langage et le son prennent en charge le voyage, et nous autorise à vivre collectivement, dans ce temps du théâtre, une expérience sensorielle immersive.

Annabelle SERGENT, juin 2023

 

Écrire pour la Loba, ce n’est pas juste écrire. C’est ouvrir grand les portes de mon imaginaire pour que, traversé, enrichi, décalé par ceux des autres membres de l’équipe artistique, il parte se déployer dans des zones encore inexplorées, avec curiosité, confiance et joie, et toujours le plateau comme but.

Un plateau toujours pensé en amont : pour La bête, un décor de conférence très simple visuellement puisque notre envie est de stimuler l’écoute du public adolescent, en écho à SAUVAGE qui fait plus appel à l’œil.

La bête part du même terrain inspirant que SAUVAGE : les deux résidences d’immersion que nous avons menées en septembre 22, Annabelle, Christophe et moi, aux Scènes croisées de Lozère et au Nest-CDN de Thionville : du département le moins peuplé au plus post-industriel. Notre nouveau cycle lié au vivant prend ses sources dans cette moisson sensorielle et humaine intense. Les expériences vécues et les sensations que nous avons engrangées en commun nous permettent de partager directement nos intuitions, sans avoir à les expliquer ni à les justifier. Dans des temporalités cadrées d’écriture-répétition-création d’un spectacle, ce processus nous offre un temps précieux pour chercher ensemble, au-delà de la fable, l’esprit du spectacle, le type de narration, les sensations et les émotions que nous voulons partager avec le public. Mon écriture y plonge ses racines et pousse mieux.

Encore en cours d’écriture, La bête sera donc un récit théâtral principalement sonore, connecté à Sauvage par sa dernière nuit d’orage. Qui dit orage dit sensations fortes : s’il craint la foudre au point de finir par plonger la salle dans l’obscurité, lorsqu’il entend un orage approcher, Jean Durruti, le héros de la Bête, est aussi porteur d’une relation singulière à un homme sauvage particulier : le basajaun, colosse velu du pays basque qui arpente la montagne depuis des siècles. Dans une narration circulaire qui nous livre peu à peu ses secrets, d’une conférence officielle à une confidence spectaculaire, Jean Durruti joue avec notre plaisir de jouer à nous faire peur et nous embarque dans son monde, depuis son enfance très sensorielle jusqu’à ses rondes de veilleur de nuit dans le Muséum au plancher qui craque, le long des vitrines remplies elles aussi de bêtes…

Karin SERRES, juin 2023

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SÉANCES RÉSERVÉES AUX PROFESSIONNELS
Mer 20 déc 18h
Jeu 21 déc 14h30

Organisation : Très Tôt Théâtre

Crédit affiche et typographie LA BÊTE : © Lou GD