LES FILLES, ON NE LEUR PARLE PAS

Cie Florence Lavaud / Texte : Philippe Gauthier
Durée 30 min

Lui c’est Henri, le chef de la cour de récré. D’une partie en tout cas : celle des garçons et du foot.
De l’autre côté, c’est les filles, et les filles, on ne leur parle pas, c’est comme ça.
Sauf que, le meilleur copain d’Henri, c’est Juliette, une fille qui déchire au foot. Pour éviter le carton rouge, ils vont devoir feinter ou avoir le courage de changer les règles du jeu.

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Ce portrait aborde les thèmes de la discrimination, des préjugés et de l’absurdité de certains usages au sein de l’école et la cour de récréation…

NOTE D’INTENTION DE L’AUTEUR

« Les filles on ne leur parle pas ». Une phrase sortie de la bouche d’un enfant de 9 ans… Une vérité. La sienne. La leur. Forcément, en tant qu’adulte, et surtout en tant qu’auteur, on a envie de creuser. Pour comprendre. Et puis, en creusant, en passant de strates en strates, voilà qu’on arrive à la nôtre, d’enfance. L’on se retrouve dans la cour de l’école, et on constate que, déjà, cette injonction était présente…
Pour ce portrait, il m’a semblé plus intéressant de partir d’un jeune garçon suivant, au début du moins, ce précepte. De ne justement pas donner la parole aux filles/femmes. Parce que, si on ne leur parle pas, c’est aussi pour ne pas les entendre, les écouter.

Et, grâce à lui, comprendre que nous sommes enfermés dans de vieux modes de fonctionnement qu’il n’est pas si facile de quitter.
Philippe Gauthier, Auteur.

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